La France au bord de l’implosion sociale Janvier 2020
Emmanuel Todd, né le 16 mai 1951 à Saint-Germain-en-Laye, est un démographe, historien, essayiste, prospectiviste1 français.
Il travaille principalement sur les thèmes de la parenté et de la famille, qu’il aborde comme des systèmes (ou structures) et de façon transdisciplinaire, selon la démarche de l’anthropologie historique. Formé au début des années 1970 dans ce courant historiographique qui promouvait une histoire de la famille d’ambition universelle croisant les méthodes de différentes sciences sociales, il continue de développer depuis selon cette optique holiste une œuvre originale où l’analyse historique s’appuie sur la géographie, la statistique des populations et d’autres sources variées. Lui-même définit volontiers ses travaux comme relevant autant de la démographie, de l’anthropologie ou de la sociologie, que de l’histoire. Son hypothèse centrale est le rôle déterminant des systèmes familiaux dans la constitution et l’évolution des phénomènes et discours collectifs de grande échelle comme les idéologies politiques, les comportements électoraux, les religions.
Associant dans ses ouvrages technicité et hypothèses parfois controversées, dans un style souvent proche de l’essai, parfois polémique, politiquement engagé, Emmanuel Todd a connu dès ses débuts un parcours atypique, rapidement critiqué et peu suivi par les milieux universitaires, mais avec un important succès public. Ses travaux étant bien accueillis au Japon — il compterait désormais plus d’ouvrages édités en japonais qu’en français compte tenu de la publication de nombreux entretiens — il se présente ainsi, en plaisantant, comme la Mireille Mathieu des sciences sociales. Dans des livres comme L’Invention de la France (1981), L’Invention de l’Europe (1990) ou L’Origine des systèmes familiaux (2011), il a largement popularisé certains concepts clés de l’anthropologie historique, comme les systèmes familiaux (ou structures familiales) ou les coutumes successorales (héritage égalitaire ou inégalitaire notamment).
il y a des moments très vif parfois. Quel brio ce Manu ! Il aborde aussi la Laïcité que ne respecte pas Le Président de la République. Ce Manu est aussi courageux. Il voit juste sur le mouvement des “gilets jaunes”, sur la contre violence. il se défend comme un lion sur le sujet de la réforme des retraites. On frémit c’est top ! le journalisme est-il à la hauteur? …. Todd est obligé de se défendre… “le concept Ah ! le concept” moment délicieux . étonnamment fluides ses résumés. Il se bat il se bat comme un lion. Un livre d’ Historien qui aurait eu raison tout seul…La société des hommes fatigués MAGNIFIQUEMENT intéressant ! Un Manu avec beaucoup d’humilité.Il se bat il se bat , il lutte contre Guillaume Erner (pas très bon finalement). en conclusion une définition Les luttes de classe efficaces c’est l’ensemble de la population contre les 1%…..d’en haut. Merci l’Uppi…pour ce moment de confinement.
Oui, superbe entretien d’Emmanuel TODD. Ah que j’aime son analyse sur la “montée en puissance” de l’intelligence manifestée par… les “derniers de cordée” et la nullité des “crétins diplômés” (que l’on voit en oeuvre tous les jours, hélas !).J’avoue que j’ai plein de questions sur “la puissance de l’état” et la prégnance du libéralisme et du néo-libéralisme par rapport à cette même puissance…. Celles-là mêmes qui lui font renvoyer… un certain nombre de gens de (vraie) “gauche” dans les cordes ! Perso, je suis “souverainiste”, “protectionniste”, et je pense pas, pour autant, accepter la descente aux enfers de la France, au contraire ! Comment le traduire dans les faits ! Et j’aime ENORMEMENT son analyse des votes lepeniste et macronien ! Ce sur quoi il faut travailler, c’st… comment inverses les tendances !
Superbe entretien d’Emmanuel TODD. J’adore son analyse sur “l’intelligence en hausse” de “ceux d’en bas” (Gilets Jaunes ou Cheminots, par exemple) et celle…. très en baisse des “crétins diplômés”. Bon, je me pose des questions sur “l’étatisme” et le “jacobinisme” supposés de nos z-élites (par rapport à une “décentralisation” ? Laquelle ?). Et j’aime sa condamnation claire et nette de la “réforme des retraites”, rebaptisée par lui, avec raison : “minimum vieillesse pour tous” ou “mise au pas de la société”. Ecouter ou lire E. TODD, c’est toujours un plaisir, un bonheur et… un apport intellectuel de 1er choix !